Disney est perdu sur le streaming

Disney faut-il s'abonner ?

Introduction

L’univers de la SVOD — ou vidéo à la demande par abonnement — est devenu un champ de bataille numérique où chaque géant du divertissement tente de s’imposer. Netflix, en pionnier, a ouvert une voie royale que bien des concurrents rêvent de suivre. Parmi eux, Disney, fort de son empire cinématographique, a lancé en grande pompe Disney+, une plateforme qui entend bien conquérir les écrans du monde entier.

Avec un catalogue aux allures de coffre aux trésors, Disney+ mise sur ses licences emblématiques : MarvelStar WarsPixarNational Geographic, sans oublier sa propre galaxie Disney. Il va même jusqu’à récupérer les droits de séries estampillées Netflix, notamment celles de l’univers Marvel (comme DaredevilJessica Jones, etc.), pour enrichir sa propre offre.

Mais derrière la magie, les paillettes et les étoiles… tout n’est pas aussi féérique que dans les contes de fées. Entre restrictions d’accès, fin du partage de compte, tarifs revus à la hausse et contenu parfois trop calibré, le royaume de Mickey n’est pas exempt de zones d’ombre. Décryptage complet d’une plateforme aussi puissante que stratégique.

Disney+, une plateforme réservée aux enfants ?

« Quoi ? C’est pour les enfants ! » — Voilà sans doute la remarque la plus fréquente lorsqu’on évoque Disney+. Et à première vue, difficile de contredire cette idée : le nom Disney évoque instantanément princesses, dessins animés et magie à paillettes. Pourtant, réduire Disney+ à une simple plateforme pour les moins de 10 ans serait une erreur de jugement.

Il est vrai que l’ADN de Disney+ est fortement orienté famille : le service mise lourdement sur ses grands classiques animés, ses longs-métrages Pixar, et toute une flopée de contenus destinés à un public jeune, voire très jeune. Mais derrière ce vernis familial se cache une stratégie d’élargissement d’audience, bien pensée.

L’élargissement du catalogue : FOX, Star, et plus

Le rachat de la 20th Century Fox par Disney a permis l’intégration de contenus cultes : Les SimpsonFuturama, ou encore les films X-Men et Deadpool, sont désormais sous le même toit que Cendrillon et La Reine des Neiges. Un paradoxe ? Non, une stratégie.

Face aux critiques d’un contenu jugé trop sage, Disney+ a lancé Star, une section à part entière dédiée aux contenus plus adultes. On y trouve des séries comme American Horror StoryGrey’s AnatomyThe Bear, ou des films plus sombres et matures. Une réponse directe à ceux qui pensaient la plateforme trop « gentille ».

L’abonnement premium : pour le meilleur… et le flou artistique

Récemment, j’ai voulu tester le service dans sa version la plus poussée. Résultat ? 13,99 € pour un mois d’abonnement Premium, censé offrir la meilleure qualité vidéo (4K HDR, Dolby Atmos) et quatre flux simultanés.

Mais alors, tout est en 4K HDR ? Spoiler : non. Loin de là. Certains contenus — même récents — ne sont pas disponibles en ultra haute définition, sans qu’on sache toujours pourquoi. Une promesse de qualité qui laisse parfois un goût de pixel flou.


Le contenu de Disney+ vaut-il vraiment un abonnement ?

Vous me connaissez, je ne fais pas dans la langue de bois. Et ici encore, je vais vous livrer un avis 100 % cash. Alors, Disney+ vaut-il le coup ? La réponse est : oui… mais sous conditions.

Une plateforme pensée pour le grand public, pas pour les puristes

Si vous êtes seul, adulte, cinéphile et un tant soit peu exigeant côté qualité — Disney+ risque de vous frustrer. La plateforme adopte une approche « quantité pour plaire au plus grand nombre », quitte à perdre en cohérence éditoriale. Tout y est : des dessins animés, des films Marvel qui se ressemblent de plus en plus, du Star Wars à la chaîne, et quelques séries adultes bien senties dans l’onglet Star. Mais on sent que la ligne éditoriale cherche encore à tout concilier.

Et lorsqu’on compare avec une plateforme comme Apple TV+, qui ne propose peut-être que quelques dizaines de séries/films… mais tous ultra-soignés, bien écrits, bien réalisés, bien produits — y’a pas photo. Apple TV+ mise sur la qualité avant la quantité. Et à 6,99 €/mois, le rapport qualité/prix est nettement plus avantageux.

Disney+, un service qui prend son sens… en famille

En revanche, si vous avez des enfants, une fratrie à divertir, des ados fans de Marvel ou de Star Wars — Disney+ devient une évidence. C’est une plateforme faite pour la famille, où chaque membre peut trouver quelque chose à regarder, sans risque de tomber sur du contenu inapproprié.

Abonnement ponctuel, la solution idéale ?

À titre perso, je ne suis pas abonné à l’année. J’opte pour une stratégie simple : je prends un mois, je consomme les nouveautés qui m’intéressent, je fais un petit tour d’horizon… et ensuite je me désabonne, sans état d’âme. Je reviendrai quand le catalogue se sera à nouveau enrichi de quelques pépites. À 13,99 €/mois, il faut que ça vaille vraiment le détour.


Disney+ : inclusivité sincère ou marketing de masse ?

Mickey ou LGBTQIA+ ? La question peut surprendre, mais elle reflète bien l’orientation actuelle de Disney+, qui cherche à couvrir tous les publics, sans froisser personne, tout en suivant le vent dominant des tendances sociétales.

Le vrai défaut de la plateforme — et plus largement de toute l’industrie du divertissement grand public — c’est ce besoin obsessionnel de cocher toutes les cases : un contenu familial mais aussi « woke-friendly », de la diversité sans prendre de risques, de l’inclusif qui manque souvent d’authenticité. Le tout pour séduire les familles, les jeunes, les communautés LGBTQIA+, les boomers nostalgiques… en une seule et même plateforme. Résultat ? Un contenu souvent lisse, fade, et prévisible.

Trop calibré pour être percutant

L’exemple le plus criant reste sans doute Les Simpson, cette satire jadis acide et subversive de la famille américaine. Depuis le rachat de la FOX par Disney, on sent un virage net dans le ton. Les blagues sont aseptisées, les épisodes sont encadrés à l’extrême, les personnages perdent leur mordant. Même les chansons ajoutées paraissent forcées, comme si chaque épisode devait cocher une grille de conformité.

On est loin des premières saisons où Homer pouvait être odieux, où Bart incarnait la rébellion, et où Lisa était brillante sans devoir porter tout le message progressiste sur ses épaules. Aujourd’hui, tout est filtré, et on sent le poids de la validation en comité.

Une société déséquilibrée, un contenu déséquilibré

C’est peut-être là le cœur du problème : à force de vouloir plaire à tout le monde, Disney+ ne dérange plus personne — ni ne fait vraiment réfléchir. La représentation des genres, des identités ou des communautés est devenue une mécanique binaire : soit c’est du male gaze assumé (ancienne époque), soit c’est une glorification de la femme sans nuance, où l’homme devient un figurant interchangeable. L’équilibre n’y est plus.

Et dans ce climat culturel surcontrôlé, comment une société peut-elle forger une opinion équilibrée, stable et juste ? À force de consommer des récits biaisés ou exagérément orientés, on perd la richesse de la vraie diversité : celle qui laisse place au doute, à la nuance, à la contradiction.

Le meilleur de Disney+ : des pépites à ne pas manquer

Ne soyons pas uniquement dans la critique. Car oui, Disney+ cache de véritables pépites, parfois inattendues, souvent brillamment produites. La plateforme a su, ces dernières années, proposer des créations originales qui sortent franchement du lot et méritent largement qu’on s’y attarde.

The Bear : une série qui prend aux tripes

C’est sans doute l’un des meilleurs contenus disponibles actuellement sur Disney+. The Bear, avec son rythme effréné, sa tension quasi palpable et son jeu d’acteurs d’une justesse rare, est un bijou de narration moderne. Loin des clichés Disney, cette série prouve que la plateforme est capable d’abriter du contenu adulte, profond et bouleversant.

Only Murders in the Building : le polar chic et décalé

Autre réussite notable : Only Murders in the Building, une comédie policière aussi maline qu’attachante, portée par un trio charismatique (Steve Martin, Martin Short et Selena Gomez). C’est fin, drôle, bien écrit, et suffisamment original pour qu’on y revienne sans se lasser.

Andor : le Star Wars que les fans attendaient

Côté Star Wars, Andor sort du lot. Fini le fan service stérile, place à une intrigue politique et sombre, dans un univers galactique enfin crédible et adulte. Cette série a surpris tout le monde par sa maturité et sa qualité d’écriture — du Star Wars comme on aimerait en voir plus souvent.

Killer of Killers : un Predator sous testostérone

Et puis, la grosse claque inattendue : Killer of Killers, un film d’animation classé +18, issu de l’univers Predator. Ultra stylisé, radical dans son approche, le film tranche littéralement avec l’image lisse habituelle de Disney. Un parti pris visuel et narratif osé, qui colle parfaitement avec l’univers brutal et primal de Predator. Une vraie surprise qui mérite d’être vue — même si elle n’est pas mise en avant comme elle le devrait.

Mais une production globale trop inégale

Le souci, c’est que pour une The Bear, combien de contenus oubliables ou surfaits ? Les films Marvel continuent leur descente aux enfers, entre effets spéciaux bâclés, scénarios creux et déconnexion avec leur public historique. Le reboot de Blanche-Neige a fait grincer des dents, preuve que même les icônes Disney ne sont plus à l’abri d’un bad buzz.


❓FAQ Disney+ 2025 : tout ce que vous devez savoir avant de vous abonner
💶 Quel est le prix de Disney+ en 2025 ?
Disney+ propose trois formules d’abonnement en France :
Standard avec publicité : 5,99 €/mois — avec interruptions publicitaires régulières.
Standard sans publicité : 8,99 €/mois — en Full HD, sans pub, 2 écrans simultanés.
Premium : 13,99 €/mois ou 99,90 €/an — sans publicité, avec contenu en 4K HDR, Dolby Atmos, et jusqu’à 4 écrans en simultané.
⚠️ Attention : tous les contenus ne sont pas disponibles en 4K HDR, même avec la formule Premium.
🎬 Quels sont les meilleurs contenus à voir sur Disney+ ?
Voici une sélection de contenus qui font l’unanimité :
The Bear – Série dramatique acclamée, intense et réaliste.
Only Murders in the Building – Comédie policière élégante et addictive.
Andor – Une série Star Wars mature, bien écrite, loin des standards grand public.
Killer of Killers – Film d’animation Predator, +18, radical et inattendu.
Les classiques Pixar et Disney, toujours efficaces pour les familles.
Les Simpson – Même s’ils ont perdu de leur mordant, ils restent cultes.
👨‍👩‍👧‍👦 Disney+, c’est pour quel type de public ?
Familles avec enfants : clairement le cœur de cible, avec un catalogue conçu pour les petits et ados.
Fans de Marvel / Star Wars : même si la qualité fluctue, l’univers reste riche.
Public adulte curieux : via la section Star, qui propose des séries plus matures.
Cinéphiles exigeants : ils risquent d’être déçus, sauf exceptions notables comme The Bear.
📝 Astuce : pour les adultes solos ou les spectateurs plus critiques, un abonnement ponctuel (un ou deux mois dans l’année) est souvent plus pertinent qu’un abonnement annuel.

Quel est le prix de Disney+ en 2025 ?

Disney+ propose trois formules d’abonnement en France :

  • Standard avec publicité : 5,99 €/mois — avec interruptions publicitaires régulières.
  • Standard sans publicité : 8,99 €/mois — en Full HD, sans pub, 2 écrans simultanés.
  • Premium : 13,99 €/mois ou 99,90 €/an — sans publicité, avec contenu en 4K HDR, Dolby Atmos, et jusqu’à 4 écrans en simultané.

⚠️ Attention : tous les contenus ne sont pas disponibles en 4K HDR, même avec la formule Premium.

Quels sont les meilleurs contenus à voir sur Disney+ ?

Voici une sélection de contenus qui font l’unanimité :

Les Simpson – Même s’ils ont perdu de leur mordant, ils restent cultes.

The Bear – Série dramatique acclamée, intense et réaliste.

Only Murders in the Building – Comédie policière élégante et addictive.

Andor – Une série Star Wars mature, bien écrite, loin des standards grand public.

Killer of Killers – Film d’animation Predator, +18, radical et inattendu.

Les classiques Pixar et Disney, toujours efficaces pour les familles.

Disney+, c’est pour quel type de public ?
  • Familles avec enfants : clairement le cœur de cible, avec un catalogue conçu pour les petits et ados.
  • Fans de Marvel / Star Wars : même si la qualité fluctue, l’univers reste riche.
  • Public adulte curieux : via la section Star, qui propose des séries plus matures.
  • Cinéphiles exigeants : ils risquent d’être déçus, sauf exceptions notables comme The Bear.

📝 Astuce : pour les adultes solos ou les spectateurs plus critiques, un abonnement ponctuel (un ou deux mois dans l’année) est souvent plus pertinent qu’un abonnement annuel.

Conclusion : faut-il s’abonner à Disney+ en 2025 ?

Si je devais résumer mon ressenti ? Disney+ n’est toujours pas au top. Et pourtant, je fais partie du public cible : fan des Simpson, ex-accro aux films Marvel (j’en ai vu quasi tous), cinéphile curieux… Bref, pas un novice. Mais après un an et demi de pause sans abonnement, j’ai voulu redonner sa chance à la plateforme — et franchement, le constat reste mitigé.

L’abonnement avec pub : un faux bon plan ?

Parlons-en, de l’offre avec pub. En parcourant TikTok ou Instagram, j’ai vu beaucoup d’utilisateurs râler sur la fréquence des publicités, même sur l’offre payante, et la hausse continue des prix. Disney+, Netflix, Prime… tous font grimper les tarifs tout en rognant sur le confort d’utilisation. Franchement, qui a envie de payer pour se farcir des pubs tous les dix minutes ?

Un rapport qualité/prix discutable

On veut tous profiter du meilleur contenu possible, sans exploser notre budget, ni sacrifier notre patience. Mais quand le catalogue est inégal, que les pubs s’incrustent, et que les séries ou films majeurs se comptent sur les doigts d’une main… on se demande si ça vaut vraiment les 13,99 € par mois.

Alors, quelle solution ? VPN ? Plateforme de partage type Spliit ? Perso, non merci. Ce que je recommande — et que je fais moi-même — c’est d’utiliser notre pouvoir de consommateur : on s’abonne ponctuellement, on regarde ce qu’on veut, et on se désabonne quand le contenu ne suit plus. Simple, efficace, et surtout… un message clair envoyé aux géants du streaming.

Tout n’est pas noir, mais…

Oui, Disney+ propose quelques perles indéniables : The BearAndorKiller of Killers… Mais ces réussites ne suffisent pas à justifier un abonnement mensuel en continu, surtout quand l’essentiel du catalogue reste formaté, tiède ou trop consensuel.


💬 Et vous, quel est votre rapport à Disney+ en 2025 ?

Avez-vous trouvé votre bonheur sur la plateforme, ou êtes-vous du genre à vous abonner-désabonner selon les sorties ? Partagez votre avis en commentaire — car c’est aussi ça, le streaming : une affaire de goûts, de timing… et de bon sens.

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