Introduction : Stallone, le retour d’un patron… à Tulsa
Alors, qui ne connaît pas Sylvester Stallone ? Même sans être un fan hardcore, difficile de rester insensible à son charisme brut et à sa prestance unique. Dans Tulsa King, il ne déroge pas à la règle : il porte littéralement la série sur ses épaules. Et si le cadre est typiquement américain — avec ses gros pick-ups, son langage fleuri, et ses personnages parfois très “redneck” — c’est bien Stallone qui élève le tout avec classe et puissance.
C’est un rôle taillé sur mesure pour lui : un mafieux old-school balancé dans une Amérique qui ne l’attendait plus. Et pourtant, il va en faire son terrain de jeu.
Synopsis : Le Général débarque à Tulsa
Fraîchement libéré après 25 ans de prison, Dwight “The General” Manfredi, ancien parrain de la mafia new-yorkaise, se fait remercier aussi sec par son ancienne famille. Direction l’Oklahoma, et plus précisément Tulsa, un coin paumé loin du glamour mafieux de NYC.
Plutôt que de se laisser abattre, Dwight décide de rebâtir un nouvel empire du crime. Mais cette fois, avec une bande de locaux hauts en couleur : petits trafiquants, anciens militaires, et autres figures décalées. À sa façon, il va leur apprendre les vieilles règles du “business” mafieux… version Tulsa.
Alors, prêt à franchir le panneau de « Welcome to Tulsa » ?
Le casting
- Sylvester Stallone : Dwight « The General » Manfredi
- Andrea Savage : Stacy Beale
- Martin Starr : Bodhi
- Jay Will : Tyson
- Max Casella : Armand Truisi
- Domenick Lombardozzi : Charles « Chickie » Invernizzi
- Vincent Piazza : Vince Antonacci
- Garrett Hedlund : Mitch Keller
- Dana Delany : Margaret Devereaux
- Tatiana Zappardino : Tina Manfredi
- Annabella Sciorra : Joanne
- Neal McDonough : Cal Thresher
- Frank Grillo : Bill Bevilacqua
- Michael Beach : Mark Mitchell
Comme vous pouvez le voir, le casting de Tulsa King est tout simplement solide. Ce qui fait la vraie force de cette série, au-delà de son pitch original, c’est la présence de visages familiers aux épaules larges, au sens propre comme au figuré.
Si Sylvester Stallone capte naturellement toute l’attention avec son allure de parrain vieillissant mais toujours redoutable, il est brillamment secondé par des noms comme Neal McDonough et Dana Delany. Ces deux-là apportent une vraie épaisseur émotionnelle, une sorte de maturité cinématographique à l’écran. On sent l’expérience, le vécu, la maîtrise des rôles – et surtout, une alchimie qui fonctionne à merveille face à un Stallone en mode patron.
Ce côté new old school, ce mélange de modernité scénaristique et de respect pour le jeu à l’ancienne, c’est ce qui donne à Tulsa King ce ton si particulier. On n’est ni dans un remake nostalgique, ni dans une série trop edgy pour être crédible. On est pile au bon endroit : entre deux époques, entre deux générations.
Et dans le fond ça donne quoi ?
Franchement ? J’ai accroché dès le premier épisode. Et pas qu’un peu. Le générique joue clairement pour beaucoup (je vous laisse le découvrir, c’est un petit bijou), mais ce qui m’a vraiment happé, c’est le ton très cinématographique de l’ensemble. On sent que chaque plan, chaque réplique, chaque silence est pesé.
Dwight, incarné avec justesse par Stallone, dégage un respect naturel. Il a ce côté mentor, mec droit dans ses bottes, un peu dépassé par l’époque mais toujours aussi efficace. Et en même temps, faut pas oublier : c’est un mafieux. Il est là pour faire de l’argent, et il le fait à l’ancienne, avec ses propres règles. Ça donne des scènes savoureuses, entre tension dramatique et punchlines qui claquent.
À l’heure où j’écris ces lignes, deux saisons sont disponibles. La première, je l’ai dévorée. Et la deuxième ? Elle reste dans la même veine, voire même avec un Dwight encore plus attachant. Vous savez, ce moment où il sort une phrase improbable et vous vous dites : « Mais non Dwight, t’as pas osé… ». Et pourtant, ça fonctionne.
Ce qui est fort, c’est que derrière cette façade de mafieux charismatique, on découvre un personnage avec un vrai passé, des failles, des réflexes de vieux loup. Parfois, on a même l’impression d’entendre un oncle à l’apéro, qui balance des anecdotes old school avec une sincérité désarmante.
Mais attention, on n’est pas là pour rigoler non plus : il y a de la violence, des conflits familiaux, de la corruption, des trahisons, bref… on ne s’ennuie pas une seconde.
Et puis, 19 épisodes en tout sur 2 saisons, c’est une vraie bouffée d’air frais. Ici, la qualité prime sur la quantité(coucou Netflix et ses saisons de 12 épisodes où la moitié ne sert à rien…).
Conclusion
Avec une note solide de 8/10 sur IMDb, je dois dire que je suis complètement d’accord. Tulsa King coche toutes les cases de la bonne série : un personnage principal charismatique, un casting secondaire équilibré, une ambiance visuelle léchée, et surtout… un style bien à elle, sans tomber dans le cliché ou l’excès.
On retrouve cette vibe “à l’ancienne”, où le charisme et les répliques suffisent à captiver. Pas besoin d’explosions toutes les cinq minutes ou de twists tirés par les cheveux. Ici, le tempo est maîtrisé, les dialogues font mouche, et Stallone est à son meilleur.
Et cette saison 3, alors ? Elle est en préparation, et autant dire que je l’attends de pied ferme. Ce final annoncé promet de conclure en beauté cette pépite Paramount+ Original, qui m’a même donné envie de creuser un peu plus le catalogue de la plateforme.
Si toi aussi tu cherches une série hors des sentiers battus, qui sent la poussière, les magouilles, les regards qui en disent long et les répliques à l’ancienne… fais-moi confiance et fonce sur Tulsa King. Tu ne le regretteras pas.
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